terça-feira, dezembro 30, 2008

Porque ainda estamos no Natal ...



Poema de Fresnes, de Robert Brasillach. Escrito cerca de 50 dias antes de ser assassinado.

Pensei neste Natal em todos aqueles que um pouco por todo o mundo penam nas masmorras das "democracias donas disto" o crime de serem coerentes e leais com as suas Ideias e Ideais.

A todos eles (os conhecidos e os desconhecidos) dedico este Poema especialmente feito para eles por Brasillach.

A voz é de Jean Marie Le Pen.

Como Jean Marie não recita a totalidade do Poema, abaixo o transcrevo para todos os interessados.

Noel en taule

Qu’importe aux enfants du hasard
Le verrou qu’on tire sur eux :
Noël n’est pas pour les veinards,
Noël est pour les malchanceux.
Voici la nuit : il n’est pas tard.
Mais la cloche tinte pour eux.

Bon Noël des garçons en taule,
Noël des durs et des filous,
Ceux dont la vie ne fut pas drôle,
La fille que bat le marlou,
Le gars qui suivait mal l’école,
Ils te connaissent comme nous.

Noël derrière les barreaux,
Noël sans arbre et sans bonhomme,
Noël sans feu et sans cadeaux,
C’est celui des lieux où nous sommes,
Où d’autres ont joué leur peau,
Sur la paille dormi leur somme.

Les chefs qui lâchent leurs garçons,
Ceux qui s’enfuient, ceux qui sont riches,
Boivent sec dans leurs réveillons
De la Bavière ou de l’Autriche,
Mais nous autres dans nos prisons,
Nous sommes contre ceux qui trichent.

Je t’adopte, Noël d’ici,
Bon Noël des mauvaises passes :
Tu es le Noël des proscrits,
De ceux qui rient dans les disgrâces,
Des pauvres bougres qu’on trahit,
Et des enfants de bonne race.

Nous savons qu’au dehors, ce soir,
Les amis et les coeurs fidèles,
Les enfants ouvrant dans le noir,
Malgré le sommeil, leurs prunelles,
Évoquent l’heure du revoir
Et tendent leurs mains fraternelles.

Et pour revoir, gens du dehors,
Le vrai Noël de nos enfances,
Il suffit de fermer encor
Nos yeux sur l’ombre de l’absence,
Pour dissiper le mauvais sort
Et faire flamber l’espérance.

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